jeudi 30 août 2012

Au Top !!!

Au Top !!!

Depuis quelques temps sévit une expression ou locution employée à tort et à travers. Même les sages de la maison des secrets s'y sont mis.

Tout le monde se retrouve sur les toits, chacun à sa manière, et toujours Au Top ! à croire que Paris installe des fauteuils sur ses sommets afin que tous puissent avoir accès à l'Everest de son estime.
Je remarque également que cette belle sémantique est largement stimulé dans le corpus Entrepreneurial et Commercial.

Même les parents doivent être Au Top sur le site SupersParents.com    Exit la génération Y nous sommes dorénavant une génération Au Top.


Saluant l'initiative tout de même du docteur Patrick M. Georges qui a senti le filon en 2004 avec son magnifique Livre : Etre au TOP


Ainsi comme des moutons de Panurge, nous souhaitons rejoindre le haut de la falaise....


Admirons alors tous ses stalkers, base-jumpers, fan de Duflot et  autres piliers de bar qui seront à mes yeux toujours Au Top !!!

jeudi 16 août 2012

Un poète très cintré !!!

 
Antonin Veyrac est un (jeune) poète que j'ai pu rencontré sur une terrasse de café. Il se meut dans un Paris fait d'étoiles, de rêves, ses rêves. Bien loin du cintre et de ses Catwalks synthétiques, il porte à merveille l'armure et le stylo. Notre tombeur... de mots découvre les textes, les instants à travers les rythmes. Il exprime désormais les siens, ses mouvements de l'esprit qui travers le temps. Pourfendeur de son siècle, il dépoussière vos références.

Ne cherchez plus la sincérité d'un poète, trouvez Antonin au 30 rue de Bourgogne les mardi, vendredi et samedi au Club des poètes.



Le Poète Antonin Veyrac, son blog  PENROSE


Et voici l'un de ses poèmes en intégral bonne lecture

LETTRE D'UN PETIT FILS À SON GRAND-PÈRE
Si tu étais vivant tu entrerais dans un temple
Contempler les bougies et les carreaux colorés
Tu me chuchoterais à l'oreille de ne pas pleurer :
Pleurer les morts est une facilité, ils ne sont plus là pour te regarder
Divine litanie, toi même fendu par l'esprit profane

Et tu me prendrai la main on irait tout en haut du mont Aigoual
Voir si là-haut les anges crient à ta mort
Ta mort dans un sac plastique "Les Temps Modernes"
Tu me dirais de ne pas m'en faire : Qu'à la fin tout est histoire de croyance.

Je t'écouterai parler paisiblement voyant tes gestes
Tu me dirais je suis le nouveau Voyant : Je suis terrestre et je t'ai vu.
Nous aurions des discussions sur Celan, tu me dirais ton amour pour lui et tes enfants,
Je me confronterais à ton regard doux et brumeux, comme celle des âmes qui reviennent heureuses

Nous irions au bord du Gardon, tu me ferais une nouvelle bosse sur mon front
Mon front marqué par la tristesse, tu me réconforterai par ta gentillesse.
Je ne t'ai connu que trop peu et quand je pleure, je pleure à la place des cieux et de ma mére.

Adoré ciel où je fais mes prières. Tu es enterré au bon endroit. Tu chérissais la nature et les lois

Tu me dirai ma voie, celle qui n'amène pas la trépanation, tu sais je suis allé à l'hôpital
Les médecins étaient cruels dans un premier temps, mais comme je faisais marcher les électrochocs,
Ils se disaient cet enfant est un enfant de la grande époque.

Tu aurais lu ma poésie et tu te serais effondré parce que je parle de toi dans chacun de mes vers :
Tu te serais dit mon petit-fils a un passe droit pour l'Enfer.
Oui j'ai passé des années furieuses, à croitre comme le lierre sur un arbre mort.

Tu es l'Inca, Ciel des ciels tu les touche avec tes doigts et quand tu les regardes de près tu te vois au déclin de la beauté
Moi je naquis à ce moment là : Au moment où toutes les pierres étaient rouges de lave, je me brulais les pieds :
Alors je courrais vite vers la Beauté, mais je ne l'atteignais pas, seulement des lambeaux que Vulcain voulait bien me laisser toucher.

Je te ramène vers tes causes perdus : La guerre d'Algérie, le Cinéma, la psychiatrie et les Pendus.
Suis moi de ton ombre parfaite, ta calvitie faisait auréole sur ta tête. Suis moi dans ma tempête
Et parle à Ouranos pour le faire taire, avec ta langue érosive t'y arriveras plus que moi.

Ô papounet aide moi, je vais être trépané
Ô mon grand-père sauve moi je suis l'être impliqué.